Le blog des Tontons Flingueurs

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lundi 10 novembre 2008

lun
10
nov '08

Chouette le générateur de Martine est de retour !

Ça tombe bien, le Parti Socialiste est en pleines élection interne.







Le générateur de Martine est disponible à cette adresse http://www.cafe-philo.net/



Tio Valdez

jeudi 6 novembre 2008

jeu
06
nov '08

Les bonnes recettes des Tontons

Parce que les filles aiment bien la soupe.
Parce que les garçons aiment bien le cul.
C'est l'hiver, pensez à une bonne soupe de cul ! Miam !

Onc'Donald

samedi 25 octobre 2008

sam
25
oct '08

Sachons partir dignement

Voilà, le cœur n'y est plus, alors les tontons ont décidé de se faire :

On s'est bien marré, mais là on se fait vraiment trop chier. Ce blog s'autodétruira bientôt...

Onc'Donald, Tonton Mac Cout, Oncle Jost, Oncle Paul, Oncle Chester (Fred-k)

dimanche 19 octobre 2008

dim
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oct '08

C'est ça que vous voulez?

Pour une fois, je relaie juste une info que j'ai reçu, pour faire patienter ceux qui nous aiment et montrer aux fachos qui nous suivent que leurs certitudes ne sont que nos cauchemars. j'en profite au passage pour dire ce que j'ai sur le coeur: Libérez Jann Marc Rouillan!
Tonton jojo

La relation entre délits et peines est passée par un long développement historique. Pour la doctrine judiciaire moderne, les systèmes de torture de l'Antiquité classique sont des actes de barbarie cruels et inhumains. Mais, en réalité, l'analyse de Michel Foucault a démontré que ces systèmes n'étaient pas des actes aveugles de cruauté gratuite, mais qu'il répondaient à une logique politique et sociale. Cette logique était celle de l'Ancien Régime dans laquelle le rituel de punition en public (par exemple l'écartèlement d'un régicide) jouait un rôle crucial dans l'ordre social et était contigu à la sphère du politique.

Selon le Centre International d'Études sur les Prisons, dans le monde il y a 9 millions de personnes condamnées pour des délits de tous types. Mais 2.200.000 d'entre elles se trouvent incarcérées aux USA. Cette donnée fait du voisin du nord la nation avec la population carcérale la plus importante du monde (5% de la population mondiale mais 24% de la population carcérale).

Le pays qui se pose comme le paladin de la liberté est en même temps le champion de la population carcérale. Aux USA, pour 100.000 habitants il y a 730 prisonniers. Les pays qui suivent sont la Biélorussie et le Russie (avec 532 détenus pour 100.000 habitants).

Le nombre de prisonniers augmente dans une bonne mesure parce que le système policier a augmenté (ce qui accroît la probabilité d'attraper les délinquants) et parce que la législation a pratiquement abandonné l'éthique de la réhabilitation pour préférer celle du châtiment. Aujourd'hui les peines sont plus sévères et la probabilité qu'elles soient réduites est moindre. Spécialement drastique est la règle dite des trois strikes (trois coups): un délinquant qui a commis trois délits est condamné à des peines très lourdes. Finalement, le combat contre la drogue a conduit à l'arrestation d'un grand nombre de personnes: 60% des détenus des prisons fédérales ont commis des délits en relation avec les drogues.

L'inégalité raciale et économique qui caractérise la société des USA se reflète dans la population incarcérée : 48% des prisonniers sont afro-usaméricains et 18% d'origine latine. Un afro-usaméricain a huit fois plus de probabilités d'être en prison qu'un blanc. La possibilité qu'un jeune en échec scolaire se retrouve en prison est trois fois grande qu'il y a 20 ans; 60% de la population afro-usaméricaine de 35 ans qui a déserté l'école est en prison ou a été condamnée.

Évidemment, être derrière les barreaux est un fardeau très lourd pour les familles des détenus. Et il y a actuellement plus de 2.200.000 enfants dont les pères purgent des peines de prison. Dans la population des jeunes blancs, 1% a ses parents en prison, alors que chez les jeunes noirs le pourcentage est dix fois supérieur.

Il est indéniable que le système judiciaire usaméricain est aujourd'hui plus lié à l'idée de punir. La violence des gardiens envers les détenus fait partie de la vie quotidienne. L'ironie est que tout cela se trouve lié au monde des affaires privées. C'est pourquoi le système carcéral est décrit fréquemment comme le « complexe carcéro-industriel » (par analogie avec le complexe militaro-industriel, NdT). Des prisonniers enchaînés travaillant dans les champs en Arkansas aux maquiladoras (usines d’assemblage dans les zones frontalières avec le Mexique, NdT) à l'intérieur de nombreuses prisons, l'emploi de cette force de travail captive génère plus de 30.000 millions de dollars aux USA (c'est plus que les recettes générées par le base-ball des grandes ligues). Des entreprises comme Lee, Boeing, Victoria's Secret, Eddie Bauer et d'autres utilisent cette force de travail contre des salaires de misère. Cela génère des incitations perverses pour continuer à remplir les prisons de main d'oeuvre bon marché: le système des prisons est une des industries qui croit le plus rapidement aux USA et beaucoup de jeunes pauvres et sans perspectives cherchent du travail dans les prisons. Avant 1983 il n'existait pas de prisons privées dans ce pays. Il y en a aujourd'hui plus de 150. Elles sont la propriété d'entreprises de tout type, parmi lesquelles se détachent la Corrections Corporation of America et Wackenhut. Leurs bénéfices sont réellement surprenants. Il en ressort que la tentative d'avoir des prisons efficaces en matière de réhabilitation a échoué et qu'on a choisi de les convertir à la logique de la rentabilité. Excellent négoce privé, formidable échec social.

Le terme goulag est un acronyme de la Direction Générale des Camps de Travail (forcé) du régime soviétique. Dans son Archipel du Goulag, Alexandre Soljenitsyne analyse la rationalité d'une forme de domination. De même que Foucault, Soljnitsyne non seulement écrit l'histoire d'un régime punitif mais il fait une analyse de la rationalité de l'oppression. Les deux auteurs seraient d'accord pour considérer qu'aujourd'hui aux USA on vit un nouveau chapitre de la raison punitive.

Alejandro Nadal, 23 mai 2007

Traduit par Gérard Jugant et révisé par Fausto Giudice


Source: La Jornada

Traduit de l'espagnol par Gérard Jugant et révisé par Fausto Giudice, membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non commercial ; elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l'intégrité et d'en mentionner sources et auteurs. URL de cet article : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=2822&lg=fr

jeudi 2 octobre 2008

jeu
02
oct '08

Bob l'éponge essore son chagrin

la suite de ça

Ou le retour de Robert et de ses petites histoires.

Ca fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles. Faut dire que la dernière fois, ça m'avait fait quelque chose de replonger dans un passé que je ne peux pas oublier, mais qui ne m'obsède pas.
Mais bon, je vous ai dit que j'avais rencontré une fille super. Super, elle l'était. Forte, belle et très sympa. On est très vite tombé amoureux. Et entre nous c'était maman pique et papa boit... La came et l'alcool ne font pas bon ménage, et comme on n'avait pas les mêmes délires, on n'est pas restés ensemble. Mais je crois que c'est cette rencontre qui m'a scotché ici.

D'autant qu'avec les petits boulots que j'avais trouvé, il ne me manquait plus qu'un coin ou pioncer. jusque là, je squattais à droite et à gauche, mais pendant les trois mois de mon idylle avec cette jeune femme, j'avais vécu chez elle. la douche, l'eau chaude, le lit... on prend vite goût à ce qui est la normalité pour presque tout le monde.

Après, donc, retour à la rue, mais avec une tente. Entretemps, mon alcoolisme avait pris de l'ampleur. Et comme j'avais plus les moyens d'aller tous les jours au bistrot, on achetait des cubis de rouge. L'avantage d'être dans une zone de production de pinard, c'est qu'on n'est pas obligé de picoler de la pisse d'âne, on trouve du vin acceptable pour un prix qui le reste aussi. Mais d'avoir facilement cinq, puis dix litres à disposition, j'ai plongé...


Illustration sauvagement piquée à JM Ucciani

mercredi 24 septembre 2008

mer
24
sep '08

Touristes tous risques

Ça fait longtemps que je suis pas parti en voyage.

Et pour cause, y' pas d'artiche...
Pourtant, la dernière fois, j'avais bien grugé mon assistante sociale, et suis parti avec le Rmi, voyage payé avec une saison de vendanges, direction l'Inde... "Vous avez un projet?" qu'elle m'avait demandé... Et moi, "non non, je veux juste me tirer d'ici"... Faut dire que je venais de terminer un contrat CES de six mois, travail 40h par semaine, payé 20, à aider des gens encore plus dans la merde et à habiter chez mes employeurs... Ça aiguise l'envie de voyages.

Donc, février 95, direction l'Inde et ses mystères (j'y connaissais rien, juste des poteaux installés là bas). J'ai tellement aimé, d'ailleurs, que j'ai recommencé l'année d'après, mais là, je suis resté une demi année. Et donc, j'ai voyagé, avec d'autres, et puis j'ai rencontré beaucoup de ces "voyageurs" et "touristes" qui viennent loin pour chercher une aventure qui se terminerait fissa en taule dans leur pays... Par exemple, se taper de jeunes mineur(e)s, mais plus simplement, traiter tous les gens du cru comme des merdes tout juste bons à être à ton service. Plus d'une fois ça m'a donné envie d'en tuer un de ces batards...

Un peu plus de dix ans plus tard, je vis dans une ville ou plus de 700000 trouducs viennent lâcher leur pèze pour des vacances "au soleil", voir les monuments, tout ça. d'ailleurs, ici, ou un tissu industriel conséquent voisinait avec une paysannerie florissante, il ne reste presque plus que ça, le tourisme... il parait que c'est à cause du patrimoine. Parce que c'est pas une chance, forcément d'habiter dans une ville du moyen-âge.

D'ailleurs, j'aurais du me méfier. Pendant des années, j'ai vécu dans la périphérie de la vieille ville, et puis un jour, j'ai cédé aux sirènes (surtout une), qui me faisaient miroiter les avantages d'un appart en centre ville à Avignon. En plus, j'avais trouvé pas cher du tout, alors, pourquoi pas?

La première année, je ne me suis pas méfié, le festival était passé, j'ai pas vu... et puis on a eu un hiver assez froid. mais la deuxième année... Oh putain! Alors, les touristes que j'avais rencontrés en inde, y'en a qui viennent ici aussi... et des pas mal, qui veulent tout voir, même ton intérieur, si tu habites au rez de chaussée. et si t'es pas content, t'as qu'à habiter ailleurs, hein. Et pis qui veulent que tu les accueille bien dans ta ville... mais bon, moi je bosse pas dans le tourisme, plutôt dans l'information. Mais quand cette industrie est la première, n'est-ce pas... On ne peut pas vraiment y échapper.

Parmi les charmantes coutumes avignonnaises, il y en a une qui consiste à sous louer son appart en été, et se faire des couilles en or, au black bien sur. ca, c'est pour le festival, moment haut en couleur de la vie d'ici.

Et parce que des gens font ça, d'autres qui viennent ici se croient tout permis. Entre enculés, on peut s'entendre: tu m'entubes, je te méprise. Donc, ma rencontre avec un troupe de théâtre cet été a été l'occasion de me remémorer des attitudes que je croyais marginales. Les gentils artistes venaient donner leur spectacle dans le "off" du festival, et se targuaient d'employer des étudiants d'ici pour faire leur promo... affiches, tracts, rien de très difficile en soi. Mais quand il s'est agi de payer les deux jeunes gens, macache zobi. "le boulot a été mal fait, on voit pas nos affiches..." tout était prétexte. Mes deux amis, me demandent, alors que je suis là lors de leur conversation, ce que j'en pense, et je rétorque évidemment que ces gens sont des voleurs... A quoi le "metteur en scène", me répond en me ragardant de haut "Ah, ben sans nous, comment vous mangeriez, hein?" Autrement dit, je te fais vivre vile créature, alors fermes ta goule...

Mes deux copains ne sont pas du genre à s'en laisser conter et en gros, ont obtenu le paiement de leur travail. Mais à cette occasion, j'ai appris aussi les mœurs d'hôteliers, qui pour mieux se gaver ne prennent leur jeune main d'œuvre qu'à l'essai, trois semaines, pile poil la durée du festival.... vous voyez le tableau?

Aussi, je me suis dit, pourquoi pas? Pourquoi pas faire des bordels, et proposer les plus beaux culs (mâles ET femelles s'entend) à une clientèle potentielle, qui viendrait encore plus nombreuse pour goûter ici aux joies de la sexualité débridée. Parce qu'après tout, à se faire mettre... ne riez pas, je crois même que c'est l'ultime étape économique d'un tourisme de masse qui souffre aussi de la concurrence du tiers monde. Nous souffrons ici de notre peu d'empressement à ne pas voir que les intérêts du marché. Et les nombreux chômeurs et chômeuses de nos contrées, pourraient ainsi défendre un nouveau métier, celui de pute à touristes, qui jusqu'ici est cantonné à une clandestinité sordide et peu alléchante. L'Europe nous montre la voie, puisqu'en Allemagne, le statut de "travailleur du sexe" est désormais reconnu. Et en vertu de cette légalisation, une personne qui refuserait une telle "offre raisonnable d'emploi" se verrait privée de ses maigres allocs chômage, permettant au passage de trafiquer améliorer les chiffres des demandeurs d'emploi.

L'avenir, on vous dit.

(edit: j'ai rajouté une phrase que j'avais fait sauter dans le 7è paragraphe. on comprend mieux la suite...)

mercredi 3 septembre 2008

mer
03
sep '08

Siné se relève


Ben merde, on s'est pas fait un peu plagier là ? On fait un procès ? (lol)
Onc'Donald

mercredi 23 juillet 2008

mer
23
juil '08

Val se couche, Siné file

jojopascontent En matière de presse, il y a toujours beaucoup à dire, et surtout pour un professionnel, qui connait les difficultés faites à ceux qui pensent encore pouvoir librement informer. Je pense comme Zo d'Axa ou Karl Kraus, que plus important que la "liberté de la presse", il y a la liberté d'expression: en effet, à quoi bon défendre des journalistes qui se complaisent dans la soumission et vont jusqu'à défendre des positions liberticides?

Nous en sommes là, et depuis trop longtemps dans notre beau pays, qui eut pourtant ses gloires journalistiques. Foin de nostalgies, je ne vous parlerai pas de Hara-kiri, ou du Charlie première époque. Et pourtant.

Le Charlie d'après 92, je le lisais depuis le début. c'était une récréation et une source précieuse d'info, avec des enquêtes menées tambour battant, de l'humour... Pernicieusement, le glissement se faisait, dans l'édito de Val, de plus en plus sucré, complaisant et du côté du manche... et aussi dans les effectifs, quand les meilleurs enquêteurs de Charlie ont été remplacés par des chroniqueurs de salon issus de Libé. Siné semait encore sa zone, mais le coeur n'y était pas toujours, j'ai cessé de lire ce journal en 2001. Il faut dire que l'affaire Pierre Carles avait déjà refroidi pas mal de lecteurs. vous vous souvenez? ce cinéaste qui démontrait avec des moyens radicaux, à quel point les connivences entre politiques et "grands" journalistes de TV ne pouvaient pas être un sujet de débat... à la TV, justement. Petit bijou de télévision, et finalement de cinéma, le film "pas vu , pas pris" avait pu voir le jour en salles, avec le soutien, notamment de Charlie hebdo. Mais très vite, le courage légendaire du rédac chef, l'amenait à condamner à son tour, avec ses nouveaux amis des medias, celui qui mettait à tout le monde le nez dans son caca.... même à Charlie. c'est parce que j'ai rencontré Carles, avec deux dessinateurs de Charlie (Luz et Charb), après cette affaire, les avoir entendu dire pis que pendre de leur tyranneau de redac chef que j'ai compris que le problème était celui d'une prise de pouvoir.

Prise de pouvoir accompagnée d'une recherche de notabilité de plus en plus évidente. Et aujourd'hui, alors qu'aucune menace de procés n'a réellement pesé contre le journal, pourtant dénoncé dans une radio de ploucs par une balance con-fraternelle c'est Siné qu'on massacre. Encore les ravages de la loi du 29 juillet 1881: la menace d'un, procés de presse. Qu'il s'agisse d'injure, de diffamation, ou atteinte à l'honneur et à la dignité, les possibilités de s'en prendre à un journal (et non pas à l'auteur) sont multiples.

Le gentil législateur à l'époque, voulait faire taire les feuilles anarchistes, qui foisonnaient. Depuis la défaire de la commune, et la quasi éradication du mouvement socialiste parisien, les positions s'étaient en effet durcies, et désormais, c'était l'etat, la justice, et l'armée qui étaient vouées aux gémonies, pas seulement les réactionnaires et les ennemis de la république... on fit donc en sorte qu'un responsable légal (directeur de publication) soit celui de chaque journal, étant celui qui serait condamné pour chaque délit de presse commis par l'éditeur. Car dans ce crime là, l'auteur n'est que complice... inutile de vous dire que la charge financière que firent peser sur les journaux les centaines de procés, avec incarcération du directeur de publication à la clé, en finirent avec la liberté de la presse, monnaie courante à l'époque.

Zo d'Axa fut emprisonné, par exemple pour avoir écrit qu'il fallait venir au secours des familles d'anarchistes condamnés pour attentats. Le même, pour en revenir au sujet, écrivit à propos de Dreyfus qu'il était coupable.... d'être un militaire, un officier et de ne vouloir qu'être réintégré dans l'armée avec les honneurs, et ne le défendit que parce que ceux qui l'attaquaient étaient des antisémites criminels.

Pas question de vous faire un cours d'histoire, vous connaissez Coluche, Desproges, Reiser, Carali.... tous trouvèrent en Choron un directeur de publication courageux, qui allat toujours au procés, les perdant parfois avec panache, et assumant la lutte pour la liberté en se faisant interdire. Evidemment, val n'est pas de cette trempe. pas question, dit il "de porter atteinte à l'honneur du journal" en étant accusé d'antisémistisme, même par des crétins obscurantistes.

Les cons ont gagné, Siné viré, c'est une génération qui n'a rien cédé qui se fait lourder d'un journal qui n'est plus qu'une marque.

Quant à ceux qui ont vu dans son billet le moindre antisémitisme, je suis fier de ne point être de leurs amis: leur manque de recul évident et la facilité avec laquelle ils suivent la masse bêlante me surprend et me fera toujours gerber.

A force de voir des antisémites ou ils ne sont pas, on ne voit pas ceux qui savent se cacher derrière des mots, des causes: pensez que d'aucuns par pur anticommunisme justifient aujourd'hui l'extermination planifiée par les nazis: les bolcheviks étaient tous juifs.

tonton jojo

mardi 22 juillet 2008

mar
22
juil '08

La bannière que vous ne verrez plus

Suite à l'éviction de Siné par le rédacteur en chef Philippe Val, nous supprimons cette bannière tournante qui se réfère à un journal dans lequel nous ne nous reconnaissons plus...
Adieu Val on espère que tu te sentiras bien seul dans ta vallée.

Onc' Donald

Quelques liens : Chez Maëster ; À l'AFP

jeudi 17 juillet 2008

jeu
17
juil '08

Eloge de la branlette

Teuthowenia Pellucida Pour une fois l’histoire commence par la fin. Mais d’une autre histoire. C’était la dernière réplique de Candide : il faut cultiver notre jardin. Et ça, tout le monde dans cette histoire-là l’avait compris. De manière pas tellement métaphorique.

A la télé d’abord : des télés crochets avec des jeunes aux cheveux pleins de gel, ou des moins jeunes tout aussi gelés du cheveu qui nous racontaient que leur petite voiture ou leur petit appartement était toute leur vie.

C’était petit, étriqué, propre et lisse comme leurs coiffures. Bon Dieu, du gel, il y en avait assez pour coller le cul à la chaise de tous les plénipotentiaires de tous crins à une assemblée générale quelconque – ce sont des mots qui semblent faire grossir les culs.

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dimanche 6 juillet 2008

dim
06
juil '08

And now for something completely different


Scénario : L'Emmerdeuse
Dessin : Tonton MacCout

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vendredi 4 juillet 2008

ven
04
juil '08

Envoie la purée

Un peu pipi-caca certes... Mais comme dit Mac Cout chez le Maëster que nous saluons-t-au passage : D'aucuns pensent que nous sommes cons, nous on SAIT qu'on est cons. Bon appétit.

Onc'Donald

mercredi 2 juillet 2008

mer
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juil '08

La Blogotruc à peur !



Détournement Tio Valdez

Le blog de Cha

lundi 30 juin 2008

lun
30
juin '08

Les véritables aventures de Bob l'éponge

Coucou, me revoilou...

je ne vais pas vous laisser sur votre soif d'en savoir toujours plus sur moi.
Jojo m'a dit qu'il y en a qui avaient des questions, mais j'ai pas envie d'y répondre. j'ai des histoires à raconter.
je vous avais promis de vous parler des combines pour picoler et fumer pas cher, voire à l'oeil. Parce que dans la rue, il fait vite soif, et la nicotine, ça calme les tensions...

''Les jeunes qui nous ont rejoint cette année sont très alcoolisés., moins que nous, mais nous, on a de l'expérience...
Par contre, on ne comprend pas toujours leurs références. Quand ils ont vu ma descente, le plus jeune, phil, qui doit avoir 17 ans maxi, m'a surnommé "bob l'éponge". C'est vrai que je ne m'envoie pas moins que mes trois litres de rouge, et quatre ou cinq bières chaque jour.... mais il faut faire passer le temps, n'est ce pas?
Moi, j'ai choisi cette vie. je veux pas travailler. Mon daron, il en est mort de son boulot. l'était mineur, mais de fond, hein.
résultat, trois mois après la retraite, il a calanché, non sans me faire promettre que jamais un patron déciderait de ma vie. "sois un homme libre", qu'il disait... J'avais vingt ans, et les protestations de ma mère n'y ont rien fait, j'ai lâché les études, et j'ai rejoint une petite troupe de musiciens qui tournait dans le sud. C'est ainsi à l'occasion du festival, en 1988 que j'ai débarqué à Avignon.''

''On picolait déjà beaucoup à l'époque. Et on jouait dans la rue, en espérant en plus se faire des couilles en or... sauf qu'au bout de trois semaines de festival, elles étaient en plomb... comme on dit, j'ai fait souche. Les autres sont repartis, et dédé et moi on est resté. Au départ, on rendait un peu service aux cafetiers, en nettoyant les terrasses, on a même fait les serveurs en extra... Mais quand l'hiver est arrivé, il a fallu trouver de quoi se mettre au chaud... dédé est rentré dans le Nord.
Moi, j'ai rencontré une fille super. Sauf qu'elle shootait tous les jours ses trois grammes d'héro... on s'est vite trouvés dans la merde.''
(à suivre...)

samedi 28 juin 2008

sam
28
juin '08

Ni Dieu ni Maëster !

Onc'Donald et Tonton MacCout