Le blog des Tontons Flingueurs

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lundi 30 juin 2008

lun
30
juin '08

Les véritables aventures de Bob l'éponge

Coucou, me revoilou...

je ne vais pas vous laisser sur votre soif d'en savoir toujours plus sur moi.
Jojo m'a dit qu'il y en a qui avaient des questions, mais j'ai pas envie d'y répondre. j'ai des histoires à raconter.
je vous avais promis de vous parler des combines pour picoler et fumer pas cher, voire à l'oeil. Parce que dans la rue, il fait vite soif, et la nicotine, ça calme les tensions...

''Les jeunes qui nous ont rejoint cette année sont très alcoolisés., moins que nous, mais nous, on a de l'expérience...
Par contre, on ne comprend pas toujours leurs références. Quand ils ont vu ma descente, le plus jeune, phil, qui doit avoir 17 ans maxi, m'a surnommé "bob l'éponge". C'est vrai que je ne m'envoie pas moins que mes trois litres de rouge, et quatre ou cinq bières chaque jour.... mais il faut faire passer le temps, n'est ce pas?
Moi, j'ai choisi cette vie. je veux pas travailler. Mon daron, il en est mort de son boulot. l'était mineur, mais de fond, hein.
résultat, trois mois après la retraite, il a calanché, non sans me faire promettre que jamais un patron déciderait de ma vie. "sois un homme libre", qu'il disait... J'avais vingt ans, et les protestations de ma mère n'y ont rien fait, j'ai lâché les études, et j'ai rejoint une petite troupe de musiciens qui tournait dans le sud. C'est ainsi à l'occasion du festival, en 1988 que j'ai débarqué à Avignon.''

''On picolait déjà beaucoup à l'époque. Et on jouait dans la rue, en espérant en plus se faire des couilles en or... sauf qu'au bout de trois semaines de festival, elles étaient en plomb... comme on dit, j'ai fait souche. Les autres sont repartis, et dédé et moi on est resté. Au départ, on rendait un peu service aux cafetiers, en nettoyant les terrasses, on a même fait les serveurs en extra... Mais quand l'hiver est arrivé, il a fallu trouver de quoi se mettre au chaud... dédé est rentré dans le Nord.
Moi, j'ai rencontré une fille super. Sauf qu'elle shootait tous les jours ses trois grammes d'héro... on s'est vite trouvés dans la merde.''
(à suivre...)

dimanche 22 juin 2008

dim
22
juin '08

Poubelle la vie...


Salut, je vous écris de nouveau, pour revenir sur un point important.

Je vous ai parlé des poubelles de Mac Do? A une époque, on y trouvait encore les hamburgers fraichement jetés dans leur emballage, au bout de quelques minutes seulement. et quand t'as bien faim et pas une thune, c'est très mangeable.

Ca a le même gout après la poubelles et avant, d'après Malek, un pote qui était là quand on pouvait graillave gratos. faut dire que nous, la "trash-food", on connait bien. Et pas que Mac do, hein, avec un peu de bol, les trois étoiles sont moins dégueus ...

Seulement maintenant, dans notre rade favori du centre ville, ils ont installé un broyeur qui réduit tout en bouillie, bouffe et emballage mélangés.

Et puis en revenant sur les lieux (les poubelles!) que nous avions désertés depuis longtemps, voilà t-y pas qu'on tombe sur un nouveau type de clients du "resto": des pigeons. et contents, avec ça. Eux, la bouillie de viande pain et plastoc, ils aiment, et ne font pas les difficiles

On a tout de suite pensé à notre élevage: alors, ça, on va peut être s'en sortir assez bien, finalement pour nourrir les oiseaux.

Bientôt, je vous parlerai des combines pour boire et fumer à l'oeil...


Bien à vous
Robert

mercredi 18 juin 2008

mer
18
juin '08

Il fait bio dans la rue


Bonjour, je m'appelle robert

On ne se connait pas. c'est paul et jojo, de vieilles connaissances qui m'ont proposé de vous écrire une carte postale de temps en temps. Un peu d'air de la rue dans vos boites à lumière. Moi, les blogs, j'en ai rien à foutre, vu que d'toutes façons j'ai pas l'électricité. Mais vous, vous voudrez peut être en savoir plus sur moi...

Cette première carte postale pour vous dire qu'ici, les joies sont simples et multiples.

La manche tous les jours, ça use, alors on se fait des extras. Ma dernière trouvaille, la chasse au pigeon. Je les chope dans la rue, et je les vends à des restos peu regardants, 5 euros pièce. C'est les touristes qui vont être contents: le pigeon à la broche va baisser de prix cet été...

Mais le pigeon, c'est pas un mets de luxe. Pour se faire un peu plus de thunes, on a repéré des volatiles balèzes au jardin. Les cygnes. Dés qu'ils ont des petits, on en chope, on va les élever dans notre cagna. On les nourrira comme nous avec les restes de kebab et de mac do qu'on chope dans les poubelles, et les fruits de fin de marché.

Si tout va bien, on aura des oeufs. Bon, c'est pas demain qu'on aura le label bio, ou l'appelation, mais faut pas décourager les petites entreprises.


à bientôt